Un contact naturel
Je vous accueille dans la conscience de vous être semblable, un humain, comme vous, sur le même pied d’égalité.
Une relation unique
Je communique avec vous dans la conscience de notre altérité. Vous et moi sommes des personnes à part entière et uniques. Je communique avec vous dans la conscience de nos différences. Nous sommes riches de notre originalité propre.
Un cadre sécurisé
Six points d’attention détaillés plus loin.
Un bonheur de vous ouvrir ma porte.
Quelques précisions :
Un contact naturel
Thérapeute humaniste, je m’ouvre à vous simplement, dans un contact aisé. Vous le constatez dans ma biographie, et à nouveau ici, je n’hésite pas à dire qui je suis et à parler de moi, pour autant que cela soit utile.
En l’occurrence, je pense que vous apprécierez que je vous entretienne, à partir de mon expérience personnelle, de la difficulté de franchir le seuil du cabinet de psychothérapie. En effet, c’est la première étape. C’est parfois l’expérience d’un grand moment de solitude où l’on peut se sentir un peu perdu.
J’aurais tant aimé lire ces quelques mots, (que j’écris ici), dans les présentations des professionnels que j’ai cherchés à l’époque, lorsque j’ai moi-même entrepris de démarrer ma psychothérapie personnelle. J’aurais gagné un temps précieux et un confort de vie accru.
Ce dont j’ai manqué, je vous l’offre ici, pour vous accompagner dans votre recherche, vos interrogations et vos doutes éventuels.
Voici donc ceci de plus personnel. Vous l’avez lu dans ma biographie, ou je vous invite à le faire. Il s’agit du célibat consacré qui a été l’écueil majeur de ma vie.
Il m’a fallu plusieurs années pour identifier précisément mon mal-être, pour prendre conscience que cet état de vie venait régulièrement écraser ma joie de vivre.
Comment ce délai si long a t-il été possible ? Je ne savais pas encore à quel point, je pouvais produire de l’inavouable, l’enfouir au plus profond de moi-même et le sceller sous une chape de plomb de loyauté, envers Dieu et les humains.
Avec le recul, je pense que c’est compréhensible, puisque j’avais à cœur de respecter honnêtement mon engagement personnel, qui était sincère et surtout, fondé sur ce qui restera toujours pour moi, un appel authentique, une indéniable vocation.
Il n’empêche que la nature s’est imposée à moi, me ramenant insensiblement, vers son impératif vital le plus fondamental, tout autant que le plus élevé ; ma sexualité physique, émotionnelle, affective et spirituelle.
Il m’a fallu ensuite plusieurs mois, avant de réaliser que je ne pourrais pas m’en sortir, sans l’accompagnement d’un psychothérapeute. Cette prise de conscience a été ralentie aussi, par un certain à priori sur la psychologie, que j’estimais secondaire, au regard de la vie mystique.
Erreur bien corrigée depuis ! D’ailleurs, ce sujet est si important, qu’il sera bientôt l’objet d’un prochain article, ici-même, dédié à la question de l’incarnation et à la place que prend la psychologie dans son avènement.
Au fil de ma vie, après ma quête du "Logos" grec et du "Verbe divin" johannique, l’incarnation est devenue mon nouveau fil rouge. J’ignorais alors à quel point il inaugurerait, non seulement un approfondissement intellectuel majeur, mais également un bouleversement dans ma vie.
Ma psychothérapie personnelle a porté ses fruits. Mon esprit s’est clarifié, mon cœur s’est apaisé et j’ai pu prendre sereinement, la décision de quitter la vie religieuse et sacerdotale. Je suis aujourd’hui dans la cohérence et l’authenticité avec moi-même et avec les autres.
Les motifs, pour entamer ou reprendre un travail sur soi, peuvent être nombreux, complexes, peu identifiés ou jugés à tort non impactant. Les résistances à consulter peuvent être tout autant variées.
Heureusement, vous n’êtes pas seul et je vous encourage à agir sans trop attendre. Particulièrement si « la brume » à tendance à s’installer durablement dans votre esprit, que votre corps se charge de tensions ou que votre vie relationnelle se dégrade. Parfois une seule rencontre peut faire gagner des années !
Comme vous, je suis un être humain, bien imparfait. Comme vous, je livre mon combat quotidien, pour survivre et, autant que possible, pour vivre mieux. De ce point de vue, la rencontre est directe et facilitatrice de ce qui suit, et qui est le plus important, car c’est l’objectif de la rencontre ; créer une relation thérapeutique.
Une relation thérapeutique
Surprenant n’est-ce pas ? C’est pourtant la réalité. C’est bien la relation qui répare et renforce. Ce n’est pas le thérapeute. Par lui-même, il est impuissant, tout comme le sujet esseulé.
Le travail thérapeutique consiste donc à investir le champ de la communication. C’est la condition sine qua non à l’élaboration et au développement de la psychothérapie.
Ce sujet mérite à lui seul un article dédié, tant il est étendu. A commencer par le fait que la communication est multiple, verbale bien sûr, mais aussi gestuelle, (des mimiques au langage des signes), ou même tactile, avec la lecture en braille. Et encore, à ce stade, nous ne parlons que de l’aspect modal. Reste le plus délicat : le contenu. A savoir, la signification de ce qui a été exprimé. C’est la matière que le thérapeute et le patient pétrissent ensemble, pour en faire un bon pain chaud : la thérapie.
Au fur et à mesure des autorisations et des volontés communes, la relation entre le thérapeute et le sujet s’initie, s’installe et se développe. Peu à peu, elle donne ses fruits thérapeutiques. Ceux dont vous avez précisément besoin, puisqu’avec le thérapeute, vous en êtes l’auteur principal, de manière tout à fait personnelle, souvent au plus profond de vous-même.
Je vous offre donc, non seulement mon écoute d’analyste, mais également ma parole, pour dialoguer avec vous. Nous ne sommes pas que des semblables. Dans ce cas, nous aurions peu à partager, explorer, confronter et surtout créer. Heureusement, nous sommes également riches de nos différences. Celles-ci nous surprennent, nous étonnent, nous questionnent, parfois même nous provoquent ou nous ravissent !
Tant d’émotions, de sentiments, de pensées diverses motivent et alimentent notre dialogue.
Dans la sécurité et l’ancrage, la créativité s’invite, pour lever les résistances et travailler les maux du corps et les mots de l’esprit.
Mon approche a bien changé depuis ce temps où je doutais de l’importance de la psychologie. C’était dû, certes, à une vie religieuse très nourrissante, mais surtout dû à l’ignorance de cette science. Mon regard s’en trouve d’autant plus aiguisé aujourd’hui. Cette compétence présente un intérêt tout à fait particulier, dans le contexte actuel des maltraitances ou des conflits, au sein des institutions religieuses, (quelque soit la confession), ainsi que dans leurs rapports avec les états.
Et puis surtout, je discerne très précisément les frontières existantes, entre le religieux, le prêtre, l’enseignant ou l’éducateur que j’ai été, et le psycho-somatothérapeute que je suis aujourd’hui.
Mon travail consiste avant tout à garder, en pleine conscience, justement, ma place. Le cas contraire annihilerait tout projet thérapeutique.
Je reste à ma place. Vous restez à votre place. Nous faisons notre place. C’est cela la thérapie.
L’ancrage de ma position est la garantie de la sécurité du cadre. Surtout, il est déterminant dans la conduite des rapports de transferts et de contre-transferts.
Finalement, pourquoi donc vous adresser à moi ? Serait-ce parce que je suis plus instruit et plus intelligent que mes confrères ? Non seulement ce serait faux dans beaucoup de cas, mais ce serait prétentieux et surtout parfaitement inutile.
Comme je l’ai écris un peu plus haut, par lui-même, le thérapeute est impuissant, puisque c’est la relation avec le sujet qui génère la thérapie.
Non seulement mettre l’ego en avant serait inutile, mais même, contre productif, à l’instar de la science psychologique, dont le couronnement se réalise en dehors d’elle même, au-delà de sa propre dynamique interne.
Oui, la science psychologique s’achève dans l’art ! Celui de la psychothérapie. Là où elle s’incarne, offrant ses fruits, bien utiles pour vivre ! C’est là que je suis. Plus précisément, dans l’art de la psycho-somatothérapie analytique.
C’est là que vous me rencontrez. Et, s’il y avait dans cet art, quelque chose de très particulier chez moi, comme un "coup de pate" très personnel, quelque chose qui me donnerait une qualité particulière, que vous rechercheriez chez votre futur thérapeute, ce serait peut-être, ma ténacité à rechercher la justesse.
C’est ce qui apparaît, lorsque je vous disais plus haut, que j’étais sorti de la vie religieuse et sacerdotale, non pas parce que l’appel n’aurait pas été pour moi réel, authentique, mais parce que j’avais épuisé mes ressources adaptatives à "l’état" de vie religieuse.
Rester authentique, en acceptant le réel, m’a permis de quitter "la forme", mais pas "le fond" de ma vie. Cette épreuve ne m’a pas brisé, elle m’a renforcé. J’ai gardé la fraîcheur de mon esprit. Je reste entier. Comme un menhir. Ancré et élancé vers le ciel.
Ainsi, je peux vous donner le meilleur de moi-même. C’est à dire, ma conscience profonde, de ma position, de la vôtre, de la nôtre et ma compétence à respecter cette topique. Ainsi, avec l’art qui est le mien, fondé sur l’intelligence de mon expérience personnelle, éclairé et renforcé par mes aînés, je vous accompagne vers vous-même, vers vos semblables et vers vos projets.
Un cadre sécurisé
Mise en œuvre de six points d’attention.
Confidentialité
Le psycho-somatothérapeute est tenu au secret professionnel.
Sobriété
Les personnes ne doivent pas se présenter sous l’emprise d’une substance modifiant l’état de conscience, (ni drogue, ni alcool).
Non violence
Physique ou verbale, quelque soit sa forme, la violence est proscrite.
Non sexualité
Les comportements relatifs à la satisfaction de l’instinct sexuel ne sont pas admis.
Enfant mineur
Une autorisation des parents, du parent légal, ou du tuteur est obligatoire.
Le contrat
Les engagements établis doivent être tenus. Les rendez-vous qui ne sont pas annulés 48h/24h à l’avance sont dus. La thérapie ne peut pas être interrompue unilatéralement, mais seulement dans un accord commun.